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Page:Stendhal - Les écrits érotiques de Stendhal, 1928.djvu/42

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l’abbé Gabet, qui l’avais mis en train par ses joyeux propos. Après avoir parlé toujours de sa fatigue, il dit :

« Je voudrais bien ne pas bouger d’ici de toute la nuit. » Et Mme Jacquet de nous offrir civilement à chacun un lit.

Soudain mon Derrien vous l’étreint, la serre et la tient ainsi huit ou dix minutes. Elle ne faisait qu’en rire, et lui disait à la fin :

« Allons, laissez-donc, laissez-moi me coucher. »

Mais Derrien demandait un baiser pour s’en aller. Il l’obtint, il en demanda un second ce second il voulut le prendre de force : il étend ma femme sur son sofa, l’embrasse, la mord, lui prend les tétons ; et Mme Jacquet se plaignit qu’il lui avait fait mal aux tétons. Ce sont ses propres mots.

Jusque-là, elle m’avait dit en riant : « Il