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Page:Stendhal - Les écrits érotiques de Stendhal, 1928.djvu/43

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est un peu saoul, n’est-ce pas ? Et moi, tranquillement assis sur un fauteuil, je répondais : Eh ! Eh ! je ne dis pas. »

Mais le mal aux tétons lui fit prendre un air plus sérieux, jusqu’à ce que Derrien déchargeant lui laissât un petit moment de repos. Je m’aperçus de sa faiblesse momentanée et crus qu’elle le calmerait ; mais il recommença de plus belle. Et, interpellé par Mme Jacquet, je me remis tranquillement en devoir de le prendre aux cheveux et je parvins à la débarrasser. Elle fut pleurer dans un coin et nous dit :

« Polissons ! sortez d’ici, malhonnêtes que vous êtes ! »

Derrien, qui jusqu’ici avait été furieux de foutre, fut un peu troublé et dit avec un air embarrassé : « Eh ! bien, nous allons sortir. » Puis, se retournant : « Mais, voyons :