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Page:Stendhal - Pensées, II, 1931, éd. Martineau.djvu/240

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filosofia nova

dans les histoires d’un pays où ce caractère ait été nécessité par les obstacles.

La grande vérité du tous contre un de la Boétie, sentie par Frédéric, IV, 172.

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Espiègle, étudier un Coceei dont parle Thiebault IV, 189.

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Effets de l’amour chez la princesse Amélie de Prusse qui aimait le baron de Trenck, les plus forts possibles, ils ne mouraient ni l’un ni l’autre parce qu’ils espéraient de se revoir. Beau et neuf sujet de roman à remplir par une femme. IV, 212.

Voilà le plus beau sujet de roman qui existe. Si jamais j’avais l’envie d’en faire un, l’entreprendre. Deux volumes in-8, narration mêlée de lettres. J’y vois [la] peinture d’un amour au maximum des deux côtés, dans une position neuve. Peinture d’une cour que je puis supposer aussi spirituelle que possible, moyen de faire détester le despotisme aux femmes et cela dans un des plus grands despotes qui aient existé, le superbe caractère de Frédéric II, à peindre par des actions.