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Page:Stendhal - Pensées, II, 1931, éd. Martineau.djvu/253

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pensées

Je relis la plupart de mes cahiers[1]. Je les trouve remplis de choses communes, mais peut-être elles ne me paraîtraient pas si simples si je ne les avais pas laborieusement découvertes.

Je vois qu’à l’avenir je n’écrirai que the word lui-même ou des anecdotes.

Ils m’ennuient et me rendent triste.

*

En lisant des descriptions[2] de caractères, tu t’es figuré que tu étais ce que tu avais envie d’être. C’est l’effet d’une sympathie très vive.

Dans le fait tu es toujours le même. Tu ne sais pas feindre.


  1. Grenoble, 6 messidor an XIII [25 juin 1805].
  2. 27 vendémiaire XIV [19 octobre 1805].