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Page:Stendhal - Pensées, II, 1931, éd. Martineau.djvu/325

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pensées

Extrait de ce qu’il y a d’utile au P. dans l’histoire secrète de la cour de Berlin par Mirabeau[1]. Tome I.

11… et aussitôt il s’est mis à me parler avec toute la force que comportent 1o sa mesure naturelle, 2o sa dignité.

14. le duc de Brunswick, grand général : « ne sais-je pas quel jeu de hasard c’est que la guerre. »

17. Tout à coup il (le duc de Brunswick) et par une transition très brusque (il les emploie, ce me semble pour surprendre le secret de celui auquel il parle et qu’il fixe prodigieusement en l’écoutant) m’a demandé, etc.

Mise en pratique d’un précepte de Hérault.

18. M. parle… on espère que dans un beau sujet l’âme élèvera le génie.

20. Il (le duc de Brunswick) ne serait pas un homme ordinaire, même parmi les gens de mérite… il sait écouter et questionner du sein de la réponse (ce qui ménage la vanité du questionnaire) ;

  1. Ce cahier de pensées, daté du 9 fructidor XII [27 août 1804], se trouve dans le tome 14 des manuscrits de Grenoble R. 5896. N. D. L. É.