Aller au contenu

Page:Stendhal - Rome, Naples et Florence, III, 1927, éd. Martineau.djvu/13

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Bologne, 2 décembre. — J’ai passé trente-six heures ici, vu dix galeries superbes, et entendu deux concerts. Peu de science et beaucoup de sentiment. Une jeune fille de dix-huit ans chante mieux ici que les plus grands professeurs en France ; le moindre pianiste français en sait plus que les Italiens les plus renommés. Il n’y a pas de spectacle. Je suis présenté aux savants ; quels sots ! En Italie, ou des génies bruts qui étonnent par leur profondeur et leur inculture,


    façon reproduits dans celle de 1826, nous avons cru ne pouvoir nous dispenser de faire figurer dans ce recueil des Œuvres complètes de Stendhal ces passages importants qui donneront au lecteur une idée des premières sensations éprouvées par l’auteur dans sa jeunesse. Ce sont ces fragments qui forment l’appendice du volume de Rome, Naples et Florence.
    On ne sera pas surpris, après ce que nous venons de dire, de trouver dans cet appendice des opinions peu conformes à celles exprimées dans le volume et une singulière discordance dans les dates. L’auteur avait sans doute voulu éviter qu’on pût fondre ensemble les deux éditions : c’est pour cela que, respectant sa pensée, nous avons, tout en reproduisant tous ses textes, fait de ces deux versions deux partios bien distinctes du même livre. (Note de Colomb.)

    figuraient dans l’édition de 1817 les vingt pages reprises dans l’édition de 1826 et qu’on trouvera avec les additions apportées par l’auteur à sa troisième édition au tome I de la présente édition, depuis : « Berlin, J’ouvre la lettre », p. 7, jusqu’à : « Naples n’est plus la capitale de la musique… », p. 35. N. D. L. E.