Aller au contenu

Page:Sterne - Œuvres complètes, t3-4, 1803, Bastien.djvu/111

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Yorick ne put s’empêcher de sourire. —

« Monsieur le pasteur ne considère pas, dit le caporal, en portant sa canne à l’épaule, en guise de mousqueton, et s’allant camper au milieu de l’appartement pour être mieux vu, — il ne considère pas que le catéchisme est précisément comme le maniement des armes. —

» — Portez la main droite au fusil, cria le caporal, prenant le ton de commandement, et exécutant le mouvement….

» — Reposez-vous sur le fusil, cria le caporal, faisant à-la-fois l’office d’aide-major et de soldat.....

» — Posez le fusil à terre. — Avec la permission de monsieur le pasteur, un mouvement, comme il peut voir, en amène un autre. — Si monsieur avoit voulu commencer par le premier !… ».

« — Le premier ? cria mon oncle Tobie, posant sa main gauche sur sa hanche…

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


Le second ? cria mon oncle Tobie, brandissant sa pipe, comme il auroit fait son épée à la tête d’un régiment..... ». Le caporal satisfit à tout avec précision ; et ayant dit qu’il falloit honorer son père et sa mère, il