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Page:Sterne - Œuvres complètes, t3-4, 1803, Bastien.djvu/128

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davantage ; de la physiologie ou de la théologie. — (Slop n’avoit pas oublié les commentaires de Trim sur le sermon. » —

« Il n’y a pas plus d’une heure, dit Yorick, que le caporal a subi un examen en théologie, et qu’il s’en est tiré avec beaucoup d’honneur. » —

« Il faut que vous sachiez, dit le docteur Slop en s’adressant à mon père, que le chaud et l’humide radical sont la base et l’appui de notre existence, comme les racines d’un arbre sont la source et le principe de sa végétation. — Ils sont inhérens au germe de tous les animaux ; et l’on peut les maintenir dans l’équilibre qu’ils doivent conserver par plusieurs moyens, mais principalement, à mon avis, par ceux que l’on dit consubstantiels, incisifs et corroborans. — Ce pauvre garçon, continua le docteur Slop en montrant le caporal, aura entendu quelque empyrique raisonner sur ces matières, et il aura retenu ses absurdités. — Voilà le fait, dit mon père. — Il y a toute apparence, dit mon oncle Tobie. — Je le parierois, dit Yorick. » —