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Page:Sterne - Œuvres complètes, t3-4, 1803, Bastien.djvu/189

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que d’Albertus Rubénius un seul mot sur les culottes.

Sur toute autre partie de l’habillement des anciens, mon père obtint de Rubénius tout ce qu’il voulut. — On ne lui cacha rien. — On lui dit dans le plus grand détail ce que c’étoit que la toge ou robe flottante, — le clamys, — l’éphode, — la tunique ou manteau court, — la synthèse, — la pœnula, — la lacema avec son capuchon, — le paludamentum, la prétexte, — le sagum ou jacquette de soldat, — la trabæa, dont il y avoit trois espèces, suivant Suétone. —

« Mais quel rapport tout cela a-t-il avec les culottes, disoit mon père ? »

— Rubénius lui fit l’énumération un peu longue de toutes les sortes de souliers qui avoient été à la mode chez les Romains. Il y avoit : le soulier ouvert, — le soulier fermé, — le soulier sans quartier, — le soulier à semelle de bois, — la socque, le brodequin, — et le soulier militaire dont parle Juvénal, avec des clous par-dessous. —

Il y avoit : les sabots, — les patins, — les pantouffles, — les échasses, — les sandales avec leurs courroies.

Il y avoit : le soulier de feutre, — le soulier de toile, — le soulier lacé, — le soulier tressé,