La première de ces routes est par Lille et Arras ; c’est la plus longue, mais la plus intéressante et la plus instructive.
La seconde est par Amiens ; c’est celle qu’il faut prendre si l’on veut voir Chantilly. —
Et la troisième est par Beauvais ; on la prend si l’on veut —
— C’est ce qui fait que beaucoup de gens la préfèrent.
CHAPITRE LXXXVIII.
J’accepte le défi.
Avant de quitter Calais, diroit un voyageur écrivain, il ne sera pas mal à-propos de donner quelques détails sur cette ville. — Et moi je pense que ce seroit très-mal à-propos. — Ne peut-on traverser paisiblement une ville, et la laisser comme on l’a prise, quand on n’a rien à démêler avec elle ? — À quoi sert d’en visiter toutes les rues, et de tirer sa plume à chaque ruisseau que l’on saute (uniquement, à mon avis, pour le plaisir de la tirer) ? — En effet, si nous pouvons en juger d’après tout ce qui a été écrit dans ce genre, par tous ceux qui ont écrit et puis galopé, — ou qui ont galopé et