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Page:Sterne - Œuvres complètes, t3-4, 1803, Bastien.djvu/245

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Mal, monsieur, très-mal. — Oh ! très-mal. — Je suis, — je suis morte. — Est-ce la première fois ? Non, monsieur, c’est la seconde, la troisième, la sixième, la dixième. — Diable ! — Oh ! oh ! quel tapage sur notre tête ! Holà ! garçon, qu’est-ce qui arrive ? » —

« Le vent ne cesse de tourner. — La mer est grosse. — Est-ce la mort ? eh bien ! je verrai comme elle est faite. — Eh bien ! garçon ? » —

« Quel bonheur ! le vent tourne encore. Nous voilà dans le port. — Oh ! le diable te tourne ! » —

« Capitaine, dit la dame, pour l’amour de Dieu ! que je descende la première. »



CHAPITRE LXXXVII.

Elles sont trois.


De Calais à Paris, il y a trois routes différentes ; et rien n’est plus fâcheux pour un homme qui est pressé. — Il faut écouter tant de choses en faveur de chaque route, de la part des députés des différentes villes qui s’y rencontrent, qu’un voyageur perd communément une demi-journée pour se décider par où il passera. —