Page:Sterne - Œuvres complètes, t3-4, 1803, Bastien.djvu/431

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toute autre chose, et même des vers ! — Car si jamais plan, indépendamment de toutes les circonstances, a mérité d’être placé, en lettres d’or, (au moins dans les archives des fous) ce fut certainement le plan d’attaque de la veuve Wadman contre mon oncle Tobie dans sa guérite, et par le moyen de ses plans.

— Mais le plan qui étoit attaché étant celui de Dunkerque, et Dunkerque ne présentant plus à l’esprit que des idées de repos et de paix, il en seroit résulté un effet tout différent de celui que Mistriss Wadman vouloit produire — D’ailleurs, le moyen qu’elle continua sur le même pied qu’auparavant, les petites manœuvres de ses doigts et de sa main dans son attaque de la guérite, avoient tellement été surpassées par celles des doigts et de la main de la belle béguine dans l’histoire de Trim, que, quoique les siennes lui eussent toujours réussi jusques-là, elles étoient devenues aussi insipides que manœuvres puissent être. —

Oh ! rapportez-vous-en aux femmes sur ce point. — Mistriss Wadman étoit à peine sortie de son arbre, que son génie se jouoit déjà du nouveau tour qu’avoient pris les circonstances. — Elle changea son plan d’attaque en un moment.