lerons donc plus de cela maintenant, si vous le voulez bien.
J’écris à la hâte, et sur mon oreiller, afin que vous sachiez le plutôt possible mes sentimens sur une matière dans laquelle vous avez en moi la plus grande confiance ; mais je crains que l’événement ne la justifie pas. — Adieu donc — et que Dieu vous bénisse !
Je reçus avant hier une lettre de ma pauvre petite Lydie. — C’est une aimable écervelée. — Que Dieu la bénisse également ! — encore une fois adieu.
LETTRE XIV.
Vous subtilisez beaucoup trop, mon cher ami, — beaucoup trop en vérité : — votre manière de raisonner est ingénieuse : elle produit une suite agréable de sophismes, qui figureroient à merveille dans un cercle de philosophes femelles ; mais par écrit, on ne les passeroit que sur l’éventail de quelque pédante romanesque. Vous fredonnez, lorsqu’une simple modulation feroit un bien