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Page:Suarès - Sur la mort de mon frère.djvu/160

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pitié, je ne sens plus que mon impuissance.

— Nous l’éprouvons aussi, me disent-ils.

— Oui, vous pour moi, chers amis ; moi pour lui. Quoi que j’aie fait, là-bas, et quelle force qu’ait eue ma douleur, je ne l’ai pas sauvé, je ne l’ai pas ramené à la vie : ô mes amis, je vous suis, puisqu’il le faut ; mais vous ramenez aussi un mort.