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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/233

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— Mais, mon ami, — reprit Maria douloureusement frappée de l’air sombre de Joseph, que la vue de sa femme ne déridait pas, — comment M. Anatole a-t-il été instruit de ce que je n’avais confié qu’à maman ?

Joseph, en peu de mots, redit à sa femme ce qu’Anatole venait de lui raconter à lui-même.

Maria écouta ce récit avec autant de surprise que de dégoût ; puis elle fit la même réflexion que Joseph, et regardant Anatole avec un mélange de crainte et de répugnance, elle s’écria involontairement :

— Ah ! Monsieur, ce prince avait donc de vous une opinion bien mauvaise, qu’il osait