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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/314

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Monsieur ? — reprit vivement Clémence. — Ne mérite-belle pas aversion et mépris, la femme qui s’abaisserait à une telle union afin de satisfaire son orgueil ou sa cupidité ?

Clémence fut interrompue par la servante, qui lui remit une lettre en disant :

— Mademoiselle, c’est une lettre qu’un cuirassier à cheval vient d’apporter ; j’ai été obligé de descendre chez le portier pour donner un reçu au nom de Madame. Cela vient du ministère de la guerre.

Et après avoir laissé l’enveloppe entre les mains de Clémence, la servante sortit.

— Une lettre du ministère de la guerre ?