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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/315

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— dit madame Duval fort surprise en regardant sa fille. Cela ne peut être que de la part de M. Dufrénoy, l’ancien ami de ton père, dont je parlais tout à l’heure à M. Ducormier. En tout cas, vois ce que c’est, mon enfant.

Clémence décacheta la lettre, et devint bientôt si pâle, si tremblante, que sa mère s’écria :

— Clémence, qu’y a-t-il ? Tu m’effraies !

Mais la jeune fille, se jetant éperdue au cou de sa mère, la couvrit de larmes et de baisers, en murmurant d’une voix entrecoupée :

— Mère chérie, du courage !