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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/316

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— Que dis-tu ?

— Oui, du courage, il en faut aussi pour supporter des joies trop vives.

— Des joies trop vives ! — reprit madame Duval en étreignant sa fille contre son sein. — Au nom du ciel, explique-toi !

Clémence, se dégageant des bras de sa mère, le visage radieux, les yeux humides, dit à Ducormier avec une expression de bonheur ineffable :

— Ah ! Monsieur, soyez béni ; c’est Dieu qui vous a envoyé vers nous !

— Clémence ! — s’écria madame Duval, — qu’y a-t-il ?