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— Silence, prince ! — lui répondit Ducormier à voix basse ; — oui, elle est là, mais laissez-lui le temps de se remettre : elle est encore toute tremblante de sa démarche. De grâce, ne brusquez rien, ce serait tout compromettre.
— C’est vrai, — répondit M. de Morsenne à voix basse aussi, avec une ardeur difficilement contenue ; — mais après trois mois de tourments et d’attente dévorante… — Puis, s’interrompant, il murmura : — Ah ! ce que j’éprouve à cette heure me fait oublier tout ce que j’ai souffert.
En effet, les traits de M. de Morsenne s’étaient profondément altérés depuis qu’il subissait l’empire de cette passion brûlante,