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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/104

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désordonnée, presque maladive, comme les passions des hommes de son âge ; l’insomnie, l’anxiété, la fièvre incessante, avaient porté le ravage dans cette organisation sénile, déjà usée par de nombreux excès.

Cédant à la juste observation de Ducormier, M. de Morsenne sut dominer son impatience pendant quelques moments encore ; il tira de sa poche une lettre décachetée, la remit à Anatole, et lui dit à demi voix d’un ton affectueux et pénétré :

— Lisez, mon cher, et vous verrez si je tiens ma promesse ; mais dès que vous aurez lu cette lettre, il faut que je tombe aux pieds de Maria. Il le faut ! Ma réserve et mes forces