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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/162

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Géran en interrompant Ducormier, qu’il toisa dédaigneusement. — Vous me faites pitié ! Je reprends. Je ne savais donc vous blesser en rien en offrant ma main à une personne digne, je le crois encore, de l’estime et de l’amour d’un honnête homme sincèrement épris, qui n’avait contre lui que son rang et sa fortune. Vous êtes préféré, monsieur : au lieu de vous montrer, je ne dirai pas généreux (il est des générosités que je n’accepte pas), mais au lieu de vous montrer indifférent pour un rival évincé, vous m’attirez ici par une lettre anonyme dans une espèce de guet-apens d’insolences de toutes sortes ; et pourquoi ? pour m’apprendre qu’un homme de rien, comme vous vous appelez si orgueilleusement, peut l’emporter sur un opulent grand seigneur comme moi ?… Vous