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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/181

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du prince, a pourtant feint d’accepter, puis il est venu nous dire, à Joseph et à moi : — « Je veux me venger et vous venger aussi de ce vieux libertin ; il a une fille très belle, je tâcherai de la séduire pendant que je serai censé parler à madame Fauveau dans l’intérêt du prince, de manière qu’un beau jour je lui dirai : Prince, Maria vous attend chez elle. Il viendra, et alors, devant toi, Joseph, et ta femme, je lui dirai. — Pendant que vous croyiez que je m’occupais de séduire madame Fauveau à votre profit, je séduisais votre fille. » — Voilà la vengeance que M. Anatole voulait pour lui et pour nous.

« Tu te rappelles, petite maman, qu’à dater de ce temps-là Joseph a commencé à