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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/187

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vais plutôt pour lui de la répugnance qu’autre chose, quoiqu’il prît toujours mon parti contre ce pauvre Joseph. Il le grondait, tâchait de le ramener à la raison, et nous disait : — Bientôt nous serons tous vengés. — Alors, moi, au lieu de plaindre la fille du prince comme par le passé, je disais à M. Anatole : — « Tâchez qu’elle vous aime passionnément, cette belle duchesse, et puis un jour, apprenez-lui que vous vous êtes moqué de son amour ; elle en mourra de chagrin, tant mieux, ce sera l’affliction des vieux jours de son père. »

« Vois, maman, comme le malheur m’avait rendue injuste et méchante. Enfin, avant-hier ? mon mari m’a fait une scène si