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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/192

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dit aussitôt M. Anatole. — Oui, voulez-vous venger Joseph et vous-même d’une manière terrible ?

« Oh ! je donnerais, je crois, ma vie pour cela, — ai-je répondu, car j’étais folle, et je vois maintenant que la sorcière n’avait peut-être pas tort dans sa prédiction.

« — Il ne s’agit pas, Dieu merci, ma pauvre madame Fauveau, de tuer le prince, mais de lui causer une douleur cent fois pire que la mort, — me répondit M. Anatole. — Consentez à venir ce soir à sept heures dans une maison que je vous désignerai ; vous n’y resterez pas dix minutes : vous n’aurez qu’à me dire seulement