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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/191

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tête bouleversée. Je me rappelais notre petit ménage si gai, si heureux, qui faisait l’envie de tous nos voisins. Je me disais : — Sans cet indigne prince, dont les propositions ont rendu mon pauvre Joseph défiant et jaloux, nous serions aussi heureux que par le passé. — À ce moment, oh ! maman, je te le jure par toi, par mon père, par la vie de ma chère petite fille ! à ce moment M. Anatole est entré. Notre bonne lui avait dit que j’étais en haut. À la vue de M. Anatole, je me suis écriée comme en délire en lui montrant mon pauvre Joseph.

« — Voilà ce qu’il a fait, votre prince !

« — Voulez-vous venger Joseph ? — me