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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/200

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voyant pas rentrer ? Adieu, bonne et chère maman : mes forces sont à bout ; je n’y vois plus clair tant j’ai pleuré…

« Ta fille respectueuse qui le chérit,

« Maria Fauveau. »

Cette lettre était de tous points l’expression de la vérité. Anatole Ducormier avait senti, avec sa pénétration habituelle, qu’il ne réussirait jamais à séduire Maria, sauvegardée par son amour pour Joseph, par son honnêteté naturelle et par les mille salutaires devoirs d’une vie incessamment occupée des soins du ménage, de la famille et du commerce. Puis, malgré l’épouvantable corruption de Ducormier, un fonds d’amitié