Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/201

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pour Joseph l’eût fait reculer devant la séduction de la jeune femme, cette séduction aurait-elle été possible. Puis enfin le digne élève des roués politiques ne faisait plus guère de séduction pour le plaisir de la séduction en elle-même, de l’art pour l’art, comme on dit, pour compléter l’horrible vengeance qu’il méditait. Il lui suffisait de l’apparence de sa liaison avec Maria, et il s’était contenté de l’apparence ; spéculant dès longtemps sur la douleur de madame Fauveau et sur son irritation croissante contre M. de Morsenne, irritation que Ducormier excitait encore, il s’était cru certain de pouvoir, dans un temps donné, décider la jeune femme à cette imprudente et dangereuse démarche.

La révélation de la présence de Maria dans