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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/202

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la maison de la rue de la Lune avait été faite le matin même à Joseph Fauveau par M. Loiseau, désireux de venger son maître de son amoureuse déconvenue ; mais M. de Morsenne, rendons-lui cette justice, ignorait cette nouvelle indignité. L’honnête serviteur s’était rendu à la boutique de parfumerie où Joseph, après une nuit paisible et remplie des plus douces espérances, attendait une lettre ou la venue du docteur Bonaquet. M. Loiseau, muni de la déclaration du fiacre, corroborée par les aveux de la servante de Maria qui était allée chercher cette voiture, ne convainquit que trop facilement M. Fauveau de la prétendue infidélité de sa femme. À peine était-il sorti, en proie à une sorte de délire furieux, pour se rendre auprès des parents de Maria, que l’on