Aller au contenu

Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/23

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

goût pour la retraite, m’a aussi rassurée ; puis enfin, j’ai senti ce qu’il y avait de pieusement filial dans ce désir de ne pas quitter un lieu où tout rappelait à cette pauvre enfant le souvenir de sa mère. Mais qu’est-il survenu ? Qui vous fait surtout regretter aujourd’hui que Clémence ne soit pas protégée par la sollicitude paternelle ?

— Avant votre départ, j’avais été péniblement frappé de la froideur, je dirais presque de la défiance que nous avait peu à peu témoignée Clémence Duval ; pendant votre absence, après avoir plusieurs fois, mais en vain, tenté de la rencontrer chez elle, j’y suis parvenu ; loin d’être pour moi affectueuse et cordiale comme autrefois, elle eut un accueil réservé, glacial. Trop franc pour