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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/24

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lui cacher l’étonnement, le chagrin que me causait une telle réception, je l’ai suppliée de m’avouer sans détours la cause du changement que, depuis la mort de sa mère, je remarquais en elle ; ses réponses ont été contraintes, évasives, et il m’a été impossible de tirer d’elle aucune réponse satisfaisante.

— C’est étrange, mon ami.

— Je l’ai quittée très attristé, ne pouvant plus douter que l’on m’eût nui dans son esprit, d’autant plus facile à prévenir qu’il est plus confiant et plus ingénu.

— Mais, mon ami, qui donc avait intérêt