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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/259

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Me voici loin de la bonne nouvelle que j’ai à vous apprendre, mon ami. Mais vous me pardonnerez ma digression, n’est-ce pas ?

Je vous rappelais donc cette visite d’il y a huit jours à l’appartement que vous deviez quitter, visite assez longtemps interrompue par je ne sais quel fâcheux que vous avez été obligé d’aller recevoir, pendant que je restais dans votre salon ; et encore, lorsque j’accuse ce pauvre fâcheux, j’ai tort, car, dans ce lieu où je vous attendais, lieu rempli de votre souvenir, tout avait pour moi un si vif intérêt, que j’ai été surprise de vous entendre me demander pardon de votre absence prolongée.

Je crois vous avoir dit que pendant cette