Aller au contenu

Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/265

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

attachement pour mademoiselle Duval. Mieux que personne vous savez le respectueux intérêt que je lui portais, et les espérances malheureusement à jamais évanouies que j’avais conçues. À la suite de plusieurs circonstances que je crois inutile de vous rapporter, une rencontre devint inévitable entre M. Ducormier et moi. Nous étions convenus, par déférence pour mademoiselle Duval, de tenir secrète la cause réelle de ce duel, nos prétentions rivales à la main de mademoiselle Duval. Je crois devoir pourtant, monsieur (mais envers vous seulement), rompre le silence que M. Ducormier et moi nous nous étions promis, et vous déclarer que lorsque mon adversaire m’a vu tomber sanglant à ses pieds, il s’est jeté à genoux près de moi,