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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/302

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— Non pas absolument, te dis-je, mais on l’y voyait fort rarement. La dernière fois que je l’y ai rencontrée, c’était à la fin de l’hiver, dans un grand bal à l’ambassade d’Angleterre ; jamais, je crois, madame de Beaupertuis ne m’avait paru plus remarquablement belle ; elle était éblouissante de diamants et de parure ; j’ai dansé avec elle, et j’ai été frappé, presque blessé, de ce qu’il y avait de moqueur et de sardonique dans son langage à l’endroit des gens du monde, parmi lesquels pourtant elle avait toujours vécu, pour ainsi dire, en souveraine idolâtrée.

— Cela ne m’étonne pas du tout. Je l’ai toujours trouvée très dédaigneuse, hélas ! trop dédaigneuse.