Aller au contenu

Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/64

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Maria ce que tu as pris pour de la froideur. Et pourtant, ce n’était que de l’embarras, de la honte : car, Maria et moi, nous avions le remords de te manquer de confiance. De ton côté, toi et ta femme, nous croyant refroidis à votre égard, vous êtes devenus de plus en plus réservés envers nous. Aussi, va, Jérôme, sans tous mes malheurs tu ne me verrais pas ici. Maintenant, tu m’as entendu ; avais-je raison de te dire que tous les conseils du monde ne changeraient rien à ma position ? Maria me hait, me méprise ; elle est pour toujours perdue pour moi, oui, pour toujours, pour toujours !

Et le malheureux, cachant dans ses mains sa figure inondée de larmes qu’il ne put con-