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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/72

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tu ne perdras rien pour attendre, et je te repincerai lorsque gai, heureux, confiant comme autrefois, tu seras en état d’entendre et de comprendre de sévères et bonnes vérités.

— Comment, Jérôme, tu crois que…

— Je crois, je sais que les deux meilleurs cœurs de la terre doivent être et seront dès demain réconciliés et pour jamais réunis dans un commun bonheur ; mais je sais aussi en ma qualité de médecin, qu’il ne suffit pas de sauver la vie des gens et de les mettre en convalescence, car les rechutes sont dangereuses ; aussi, jusqu’à complète et entière guérison, nous nous verrons quotidiennement : un jour, toi et Maria vous viendrez dîner ici ;