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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/73

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le lendemain, Héloïse et moi nous irons dîner chez vous. Nous passerons ainsi toutes nos soirées ensemble, et que le diable m’emporte si, avant un mois, tu ne me dis pas un beau soir : — « Mon bon Jérôme, je voudrais bien avoir au moins deux ou trois soirées par semaine, que Maria et moi nous passerions tout seuls, ainsi qu’autrefois. » Et comme ta Maria a l’oreille fine, elle aura entendu ta supplique ; et je la vois d’ici me disant avec sa jolie petite mine si éveillée, si franche : — « Ce n’est pas moi, au moins, monsieur Bonaquet, qui ai prié mon bon Joseph de vous parler ainsi ; il a pris cela sous son bonnet, ce beau grenadier ; mais, entre nous, je pense comme lui. »

— Tiens, Jérôme, je ne peux pas te dire