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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/121

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velle anxiété, et bientôt les mots suivants sortent de la poitrine oppressée de l’accusée :

« — Ma vengeance… la duchesse… ma vengeance… Moi, chez elle !… » (Nouveau mouvement mêlé de murmures d’indignation dans l’auditoire. — L’accusée jette un regard impassible autour d’elle, hausse les épaules, et le sourire sardonique qui lui est habituel contracte ses levres plus visiblement encore. — L’espèce de défi jeté par Maria Fauveau à l’indignation de l’auditoire excite de violents murmures ; mais à la voix de M. le président, le calme se rétablit, et le greffier continue en ces termes) :

« À ces effrayantes paroles échappées à Maria Fauveau : « L’échafaud, c’est mon