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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/122

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sort… J’y monterai. » Puis : Ma vengeance… Moi, chez elle !… M. le duc de Beaupertuis est d’abord frappé de stupeur ; il écoute encore, mais les autres paroles de Maria Fauveau deviennent tout à fait inintelligibles. Soudain un soupçon horrible traverse l’esprit de M. le duc ; il songe à l’inexplicable maladie de madame la duchesse ; le souvenir d’un récent et trop fameux procès d’empoisonnement lui revient providentiellement à la pensée. Alors, guidé bien plus par l’instinct que par la réflexion, il se lève doucement, profite du profond sommeil où est plongée Maria Fauveau, prend une lumière et se rend dans un grand cabinet attenant à l’appartement de madame la duchesse, et qui servait de chambre à coucher à Maria Fauveau. Là, M. le duc se