Aller au contenu

Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/138

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

rentré de cette nuit-là, et que la femme Duval était sortie un moment la veille, dans la soirée, afin d’obtenir par charité, d’une fruitière demeurant dans la maison, un peu de lait et de combustible pour réchauffer et substanter son enfant, qui se mourait de froid et de faim ; la fruitière ayant fait cette charité à la femme Duval, celle-ci était remontée chez elle, et depuis n’était pas ressortie.

« Interrogée sur les habitudes du nommé Dermont et de la femme Duval, la maîtresse du garni a répondu que le premier rentrait à des heures indues et parfois ivre, mais qu’il payait exactement ses quinzaines. Quant à la femme Duval, qui d’abord sortait chaque jour pour promener son enfant,