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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/139

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depuis quelques semaines elle ne sortait plus, ses vêtements étant en haillons et son enfant malade ; du reste, elle ne recevait personne, paraissait d’un caractère doux et tranquille, et avait supplié l’hôtesse du garni de lui procurer quelques ouvrages d’aiguille, n’ayant plus, disait-elle, d’autre ressource pour vivre que son travail. L’hôtesse, du garni, malgré sa bonne volonté n’avait pu, depuis quelque temps, procurer d’ouvrage à la femme Duval, et la voyant, la surveille, près de tomber d’inanition, elle lui avait porté une écuellée de soupe pour elle et son petit enfant.

« Interrogée si la femme Duval avait quelques relations avec une personne demeurant rue de Varennes, à l’hôtel de Mor-