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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/152

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« Et je laisserais exposée aux mêmes malheurs que les miens ma petite fille orpheline, pauvre, sans appui, livrée à la charité publique ou privée ! Non, non, nous quitterons toutes deux ce monde qu’elle ne connaît, pauvre chère petite créature, que par les souffrances qu’elle a endurées depuis sa naissance. Non non, ce monde ne fera pas d’elle une nouvelle victime. Je ne le veux pas, je ne le veux pas ! elle n’a déjà été que trop malheureuse !

« La nuit vient, j’y vois à peine assez pour terminer cette lettre… Vous avez aussi une fille que vous adorez, Maria ; vous avez aussi beaucoup souffert : vous comprendrez ma résolution.

« Une dernière grâce. Je connais votre