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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/30

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vain, interrompre sa femme, la laissa parler ; puis il reprit en souriant et tendant la main à Josepha :

— Ma chère amie, j’ai eu tort, je l’avoue.

— Cet aveu ne répare rien, monsieur.

— Permettez, ma chère, je n’ai pas eu le tort que vous me supposez, mais un autre que vous ne soupçonnez pas.

— Expliquez-vous alors.

— Plus d’une fois, n’est-ce pas, ma chère Josépha, dans nos rêves d’ambition, en parlant du succès de mes efforts pour capter la bienveillance du prince royal, nous avons songé que ce serait pour nous un coup de fortune inespérée que d’obtenir peut-être prochainement l’ambassade de P*** ?