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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/50

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chez l’ambassadeur de France à Londres, et à Paris chez le prince de Morsenne, il avait, non-seulement acquis et perfectionné ces excellentes manières qui faisaient de lui un homme de la meilleure compagnie, mais toujours profondément observateur, il avait remarqué et étudié dans ces grandes maisons les mille nuances délicates qui constituent l’art si difficile de recevoir ; en un mot, d’être agréable à tous, en mesurant pourtant à chacun la courtoisie, l’empressement ou la déférence, selon son rang ou sa position dans le monde.

Pour Ducormier, observer, c’était s’assimiler, s’approprier au besoin le fruit de ses observations. Aussi fit-il avec le meilleur goût les honneurs de son dîner, parfaite-