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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/49

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sourit, tout me sert, tout me grandit ; je jouis des biens de la terre : richesse, honneurs, santé, jeunesse, et je ne suis qu’à l’entrée de ma carrière. Où serais-je, que serais-je, que ferais-je à cette heure, si je m’étais laissé prendre à la vertueuse glu des niais conseils de ce pauvre Bonaquet, au lieu de tenter un intrépide essor vers ces éblouissantes régions où je plane et où j’espère m’élever encore ! »

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Ducormier était de ces gens malléables, pleins de tact, de finesse, qui prennent avec une merveilleuse facilité les dehors, les habitudes, le langage des personnes parmi lesquelles ils se trouvent. Placé à une excellente école de savoir-vivre et de savoir-dire,