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Page:Sue - Les misères des enfants trouvés IV (1850).djvu/286

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— Ah !… — s’écria Martin avec désespoir, — j’en atteste ce généreux sentiment d’amitié qui a toujours survécu en vous… vous étiez nés pour le bien… mais impitoyablement abandonnés, dès l’enfance, par une société marâtre… vous mourez ses martyrs !

— Frère… encore ta main, — dit Basquine en se renversant mourante sur le lit ; — appelle maintenant au secours… tu le peux !  !…

Martin appela du secours en effet… ce secours fut vain.

Seul, le lendemain, à la nuit, Martin accompagnait au champ du repos éternel le double cercueil de Basquine et de Bamboche.