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Page:Sue - Mathilde, tome 4.djvu/176

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de tout ceci. Sur quelques bruits qui m’en étaient pourtant revenus, je priai votre oncle M. de Versac et M. de Blancourt, deux de mes vieux amis, d’être aux aguets, de s’enquérir et de m’écrire ce qu’ils entendraient dire ou sauraient avoir été dit… voici leurs lettres… lisez-les… vous verrez que je n’invente rien. Maintenant plus une parole à ce sujet… faisons un wisth, si vous le voulez bien… si Mathilde est trop fatiguée, nous ferons un mort avec vous Ursule… Tout cela finit à merveille, vous êtes content et résigné, mon beau neveu ; tant mieux, j’en suis toute aise, toute épanouie, j’en piaffe, j’en triomphe, car dites donc, moi, qu’est-ce que je veux ? votre bonheur. Eh bien, plus on vous méprise tous deux, plus vous êtes heureux… ça me met joliment à même de travailler à votre félicité, n’est-ce pas ? là-dessus, sonnez et demandez des cartes…

Je remontai chez moi, laissant Ursule, mon mari et mademoiselle de Maran jouer au wisth.

Cette occupation leur permettait au moins de garder le silence après une scène si pénible.