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Page:Surell - Étude sur les torrents des Hautes-Alpes, 1841.djvu/22

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ce pays. Elle semble ignorer l’étendue du mal, et j’ai cru qu’en mettant la plaie au jour, et en indiquant ce qui pouvait la guérir, j’accomplissais un devoir.

Je diviserai cet ouvrage en cinq parties :

Je décrirai d’abord les propriétés principales des torrents.

J’examinerai ensuite les moyens de défense qu’on a employés jusqu’à présent.

Dans la troisième partie, je considérerai les torrents dans les difficultés qu’ils opposent à la construction des routes et des ponts.

Dans la quatrième partie, je rechercherai les causes qui font naître ou qui alimentent les torrents. — On peut déterminer ces causes de la manière la plus rigoureuse, en analysant les faits observés ; et la même recherche fait découvrir quel est le système à suivre pour mettre un terme au mal.

Enfin, dans la cinquième partie, j’exposerai ce système, et je dirai ce qui, dans ma conviction la plus intime, peut seul prévenir l’affreuse destinée qui menace ces montagnes. — Je discuterai cette partie avec plus de développement que les précédentes. Dans celles-ci, je n’aurai eu que des faits à décrire ou à expliquer. Ici, ce sera un système à faire prévaloir, des objections à prévoir et à repousser.

Je ne doute pas que mes convictions ne soient partagées par tous ceux qui ont vu le mal de près, comme moi. Je souhaite qu’elles le