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Page:Suzie Kerry Michette au harem 1926.djvu/22

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une nuit qu’il faut que ça continue… Tout de même ! Et Michette tourne le dos à son admirateur qui hésite une seconde, puis :

— Alors… Well… vôus avez un mauvais souvenir ? Vous pensez moâ un… stupid boy ?… Oh !… well… laissez-moâ faire la chose… encore… pour montrer vous, je suis…

— Non, non et non, interrompt Michette, tu as été tout à fait épatant, console-toi, mais c’est du passé… et c’est fini… Il n’y a pas que toi sur la terre, mon bonhomme…

— Pourquoâ… c’est fini ?… Pourquôa ?… répète obstinément le pauvre Jack…

— Pourquoâ… pourquoâ… mime Michette exaspérée, eh bien… parce que… j’en ai un autre… là…

Et, lancée, Michette décrit son petit lieutenant avec feu, et tant et si bien que Jack identifie son rival…

— Oh ! je connais… c’est un ami… constate-t-il. Oh ! je comprends…

Mais Michette lui a saisi le bras :

— Non, vrai ? tu le connais ? Oh ! présente-moi dis… tu seras un amour !

Et comme Jack ne répond pas, Michette insiste, aussi aimable et séduisante qu’elle était bourrue une minute avant. Elle se frôle contre le jeune homme, prend sa plus douce voix pour le persuader, lui murmurer des petits mots tendres.

— Mon petit Jack, si, il faut faire ça, si tu m’aimes comme tu dis… il faut me faire plaisir… Dis, tu me présenteras ? Tiens, viens dans ma cabine, nous allons parler de tout cela… et d’autres choses, ajoute-t-elle câline et prometteuse, viens…

Jack remettant à plus tard le souci des choses embêtantes, la suit, ébloui de joie par le brusque changement de Michette. Dans la cabine, Michette referme la porte.

— Sonne pour le champagne, ordonna-t-elle à Jack en s’étendant sur le divan, ce qui a pour effet de laisser apparaître les plus jolies cuisses rose-thé qui se puissent voir.