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Page:Suzie Kerry Michette au harem 1926.djvu/42

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culé, saute sur sa victime et l’immobilise dans la situation la plus propice à ses… desseins. Michette ouvre les yeux, comprend avec horreur ce qui se passe, ou plutôt ce qui va se passer… Elle veut se débattre, se défendre, se dégager… Impossible ! Elle est à la merci du vieux satyre… Elle sent avec horreur le contact de sa peau flétrie, de sa lèvre tremblante qui bave un peu… Non… non… ce n’est pas possible, l’affreuse chose n’aura pas lieu… Et cependant… si !! Michette succombe… Le vieux maharajah l’étreint de plus en plus étroitement… elle ne pourra bientôt plus dérober l’endroit secret et cher, le mystère de son être… Elle crie et maudit. Le maharajah pousse des rugissements de joie amoureuse. Mais soudain, au moment où il va enfin savourer sa victoire, un ouragan s’abat sur lui, sous la forme d’un coup de poing formidable asséné par un grand diable cuivré qui vient de pénétrer dans la pièce avec la rapidité de l’éclair. Le vieux satyre s’évanouit et du même coup Michette se trouve sauvée. Elle veut remercier le chef des eunuques, car c’est lui qui vient de faire ce beau travail, mais celui-ci ne lui en laisse pas le temps. Penché sur elle, il la supplie avec adoration :

— Michette… petite Michette vous avez fait un miracle… Voulez-vous que je vous prouve que je vous aime… Petite Michette jolie ?…

Mais déjà il tient dans ses bras la jeune femme qui râle de plaisir, et mêlant leurs admirables corps magnifiés par la volupté partagée, ils oublient le danger qui plane sur eux…


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Au bout du long corridor apparaît une femme, puis une autre femme, puis une autre encore… toute une troupe féminine qui s’aventure avec circonspection. Allons, le chef des eunuques qui veillait devant la porte de la chambre de