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DU ROYAUME
tain nombre de joueurs de violons, de tambours et de cymbales, avec de longues barbes, et une gravité qui s’accorde mal avec leur profession. Ces hommes troublent le concert en applaudissant par des cris aux mouvemens des danseuses, ou en répétant les refrains de toute la force de leurs poumons.
Les mollahs n’avoient point jugé convenable d’assister à cette partie de la fête ; nous allâmes les rejoindre sous les bosquets.
Ce jardin est près du palais du roi, mais il en est sépare par un chemin public. Le roi vient souvent y passer quelque temps avec ses femmes. Dans ces occasions, un grand nombre d’officiers appelés kourkehis se placent sur